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À
l’occasion de la Journée internationale de lutte
contre les violences faites aux femmes, la CFTC réaffirme
avec force que les violences sexistes et sexuelles
n’ont pas leur place dans le monde du travail.
Harcèlement, agressions, propos sexistes,
comportements humiliants : chaque salariée doit
pouvoir exercer son métier dans un environnement sûr,
respectueux et protecteur.
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La CFTC
rappelle que la dignité de la personne est au
fondement même de la relation de travail.
Aucun impératif économique, aucune
organisation, aucune pression hiérarchique ne
saurait justifier que des femmes — et plus
largement toute personne — soient exposées
à la peur, à l’intimidation ou aux
violences. |
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Des
chiffres qui imposent l’urgence ... |
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30
% des femmes ont déjà subi au moins une fois
des comportements sexistes ou à connotation
sexuelle dans leur vie professionnelle. 60 %
des femmes déclarent avoir été confrontées
à une forme de violence sexiste ou sexuelle
au travail. 70 % des victimes ne signalent pas
les faits à leur employeur, souvent par
crainte de représailles. Conséquences : un
quart des victimes déclarent des impacts sur
leur santé et leur vie professionnelle. Parmi
celles qui parlent, 40 % estiment que la
situation s’est réglée à leur détriment,
par exemple par mobilité forcée ou
licenciement.
D’après
l’Association française des managers de la
diversité, 77 % des femmes salariées déclarent
être “régulièrement confrontées au
sexisme au travail”. Chez les moins de
35 ans, ce taux monte à 86 %. Le rapport
2025 du Haut Conseil à l’Égalité souligne
que les violences sexistes et sexuelles
perdurent et sont mêmes perçues comme en
hausse, notamment dans le monde du travail. Il
indique aussi que le travail demeure l’une
des sphères privilégiées du sexisme, aux côtés
de la vie politique et familiale.
La
CFTC déplore que les moyens financiers dédiés
à la lutte contre les violences faites aux
femmes demeurent très en dessous des besoins,
comme le souligne le rapport sénatorial
d’information déposé le 2 juillet 2025 sur
« l’évolution du financement de la
lutte contre les violences faites aux femmes ».
Alors que les associations, les services de prévention
et les dispositifs d’accompagnement manquent
de personnels, de formation et de stabilité
financière.
Sans un financement à la
hauteur des enjeux, les engagements politiques
restent symboliques et les victimes demeurent
insuffisamment protégées.
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Les
exigences de la CFTC ... |
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Des moyens
réels pour des actions réelles :
augmentation significative du budget
national dédié à la prévention,
l’enquête, la formation et
l’accompagnement. Un soutien
structurel aux associations spécialisées.
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Une
prévention renforcée dans toutes les
entreprises : sensibilisation
obligatoire, formation systématique des
managers et référent·e·s harcèlement.
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Des
dispositifs de signalement clairs et
protecteurs : Canal d’alerte
confidentiel, Exiger des entreprises et
administrations
qu’elles formalisent des procédures
internes de signalement et d’enquête,
conformes aux obligations légales.
Veiller à ce que les CSE, CSSCT et CSAL
soient associés à l’élaboration et
au contrôle de ces procédures.
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Un
accompagnement digne pour les victimes :
Soutien psychologique, juridique et médical.
Protection contre les représailles et
maintien dans l’emploi.
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Construire
un baromètre annuel sous l’égide du
Haut Conseil à l’Egalité pour évaluer
le ressenti des travailleuses sur les
violences sexistes et sexuelles au
travail, dans le secteur privé comme
dans les fonctions publiques.
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Des droits pour protéger les
victimes de violences conjugales,
conformément à la convention 190 et la
recommandation 206 de l’OIT :
abrogation des jours de carence en cas
d’arrêt maladie et de la décote
salariale de 10 % pour les agentes de la
fonction publique, interdiction de
licenciement, droit à absences rémunérées
pour faire ses démarches, droit à la
mobilité géographique et
fonctionnelle. |
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Pour la
CFTC, la dignité humaine est non négociable ... |
La CFTC
appelle ses adhérent(e)s, ses élu(e)s, les
employeurs et les pouvoirs publics à assumer
leur responsabilité : non seulement condamner
les violences sexistes et sexuelles, mais
surtout construire des environnements de
travail sûrs, respectueux et solidaires.
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