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    Lundi
        22  décembre  2025
                à 8 h 00

        La santé des agents mise à l’épreuve par leurs conditions de travail ...

 

 

Meilleure prévention, moins de maladies chroniques : la santé des agents publics présente des points positifs par rapport au reste de la population, selon un baromètre Intériale-CSA Research. Le revers de la médaille ? Des douleurs physiques persistantes, un sommeil dégradé depuis dix ans et une exposition marquée aux agressions et aux traumatismes, avec des réalités très différentes selon les domaines professionnels.

 
 
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Comment la santé et le bien-être au travail des agents publics ont‑ils évolué depuis dix ans ? C’est sur cette question que s’est penché un baromètre réalisé par la mutuelle Intériale, en partenariat avec CSA-Research, en comparant les résultats constatés chez ses adhérents, agents publics du ministère de l’Intérieur, de la Justice et du versant territorial à ceux de la population générale.

 

Quelques bonnes nouvelles tout d’abord. L’état de santé général des agents publics est comparable à celui du reste de la population avec, même, moins de maladies chroniques. 17 % des agents interrogés déclarent ainsi en souffrir, contre 22 % des Français. Les agents publics semblent également être davantage sensibles à la prévention, avec plus de comportements favorables au maintien d’une bonne santé. 89 % des adhérents estiment en effet adopter de bonnes pratiques, contre 76 % pour le reste de la population.

 

Sur le plan de la santé mentale, un esprit de soutien domine dans la fonction publique avec 81 % des agents interrogés qui se disent entourés, soit 9 points de plus que le reste de la population générale. Pour autant, un tiers des répondants dans la fonction publique présentent des symptômes dépressifs. Une part qui reste importante et qui est à absolument prendre en compte dans les dispositifs de prévention, même si elle reste inférieure à celle observée dans la population générale.

 

Le baromètre met à jour d’autres points de fragilité dans la fonction publique. Plus de trois quarts des répondants signalent ainsi des douleurs musculosquelettiques souvent liées aux conditions de travail, contre 67 % dans la population générale. Et seuls 62 % se disent satisfaits de leur sommeil. Un indicateur en baisse depuis dix ans, puisqu’il s’établissait à 66 % en 2014. Aussi, les agents publics rapportent une exposition accrue à des situations qualifiées de traumatisantes et à des agressions. Près d’un agent sur cinq déclare y avoir été confronté.

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Ancrer la prévention dans le quotidien des agents ...

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L’enquête met également en avant que les risques de santé des agents publics sont étroitement liés à leurs environnements professionnels. Au ministère de l’Intérieur, sans surprise, les agents se disent particulièrement exposés à des missions exigeantes et parfois violentes et ce, quel que soit le métier exercé : policiers, gendarmes, pompiers et même personnel administratif. Près d’un quart d’entre eux déclarent avoir vécu une situation traumatisante et subi une agression dans l’année. Ils sont aussi plus nombreux à être sujets aux troubles musculo‑squelettiques – 79 %, contre 63 % pour la moyenne nationale des actifs –, et éprouvent également une moindre satisfaction vis‑à‑vis de leur sommeil : 57 % contre 72 % des actifs.

 

Les agents du ministère de la Justice, magistrats, agents pénitentiaires ou personnels administratifs, eux, se disent tous, et également sans surprise, confrontés à la conflictualité, à la charge carcérale ou à la pression juridictionnelle. Ils présentent ainsi un niveau de douleurs musculosquelettiques supérieur à la moyenne nationale, soit 83 % et aussi un sommeil très perturbé. Seuls 56 % des agents de ce ministère interrogés disent en être satisfaits.

Du côté des agents de la fonction publique territoriale, ils expriment un sentiment global positif vis‑à‑vis de leur santé et de leurs comportements de prévention. 80 % d’entre eux pointent néanmoins des douleurs musculo‑squelettiques et seulement 62 % sont satisfaits de leur sommeil.

 

Ces résultats nous rappellent que la santé des agents ne dépend pas seulement de leurs comportements individuels, mais aussi du cadre dans lequel ils exercent leurs missions, a commenté Martine Carlu, directrice générale du groupe Intériale. La prévention doit s’ancrer dans le quotidien professionnel avec des dispositifs accessibles, adaptés aux réalités du terrain et inscrits dans la durée.

       

                    

                               

                                       

                           

                        

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