Afin
d’éteindre l’incendie allumé la semaine
dernière par le ministre Laurent Marcangeli
lors de son audition par la commission
d’enquête du Sénat sur les missions des
agents, opérateurs et organismes consultatifs
de l’État, le cabinet a précisé ses
intentions autour de la fusion des instituts régionaux
d’administration (IRA).
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Pour
rappel, le ministre de l’Action publique, de
la Fonction publique et de la Simplification a
annoncé que les IRA allaient être fusionnés.
Aujourd’hui, il y en 5, c’est 5 établissements
publics distincts, on va proposer leur fusion
en un seul établissement. C’est plus
lisible, a-t-il indiqué.
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Une
annonce qui a suscité de nombreuses réactions,
notamment du côté de l’IRA de Bastia, ses
agents craignant des coupes dans les
effectifs, une recentralisation des fonctions
support (une mutualisation est bel et bien à
l’étude), mais aussi un risque de
disparition de la régionalisation des postes
d’affectation pour les élèves.
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En
réponse, le cabinet a souhaité lever les
incompréhensions en réaffirmant que toutes
les implantations géographiques seraient
maintenues, tout comme les équipes de
direction. L’ambition est de mettre en place
une structure unifiée capable de rayonner et
de s’inscrire dans une logique comparable
aux grandes écoles de service public. Il a également
fait valoir une organisation plus intégrée
des IRA qui doit permettre de mieux fédérer
l’ensemble des sites au sein d’une école
nationale des cadres, c’est-à-dire
plusieurs écoles en un établissement public. Concrètement
la fusion des instituts devrait avoir lieu
dans le courant de l’année 2026.
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