Votre navigation 

       Accueil
            Actualités 2025
                 Plan du site                                          
                       Mentions légales
                                Nos valeurs
                                                          

    Mardi
        9 septembre 2025
                à 8 h 00

        Comme en 2024, il n’y aura pas de G I P A en 2025...

       
   

Le gouvernement Bayrou a confirmé l'absence de versement en 2025 de la GIPA, la prime de pouvoir d'achat des agents publics censée compenser l'inflation. L'exécutif met avant le contexte budgétaire particulièrement contraint. Le gouvernement Barnier avait déjà décidé de ne pas la verser en 2024.

 
 

9

 

Laurent Marcangeli l’avait évoqué en début d’année , c’est désormais officiel  : le gouvernement Bayrou ne compte pas verser cette année la garantie individuelle de pouvoir (GIPA), la prime des agents publics censée compenser l’inflation. Ce dispositif n’avait pas vocation à être pérennisé à sa création en 2008, explique le ministère de la Fonction publique dans une réponse à une question écrite d’une députée publiée durant l’été. L’exécutif le confirme ensuite  : Au regard du contexte budgétaire particulièrement contraint, le gouvernement a décidé de ne pas reconduire ce dispositif en 2024 et 2025.

 9

Cette prime, pour rappel, vise précisément à maintenir le niveau de rémunération des agents publics lorsque leur traitement indiciaire brut a évolué moins vite que l’indice des prix à la consommation, avec comme période de référence les quatre dernières années. Dans ce cas, un certain montant indemnitaire – équivalent à la perte constatée de pouvoir d’achat – est versé à chaque agent public concerné.

99

 

Perte significative de pouvoir d’achat ...

 

Le gouvernement avait été interpellé par un député qui pointait une perte significative de pouvoir d’achat  pour les agents publics avec la suppression de cette prime. De manière générale, la GIPA agissait comme un 13e mois permettant de compenser l’inflation pour les agents n’ayant pas bénéficié d’augmentation, soulignait le parlementaire.

Sa première suppression en 2024 par le gouvernement Barnier et le ministre Guillaume Kasbarian avait suscité une vive inquiétude parmi les fonctionnaires, notamment ceux proches de la retraite ou situés dans des catégories à faible évolution indiciaire, regrettait le député  en demandant donc à l’exécutif de rétablir cette prime. Le gouvernement Bayrou lui oppose néanmoins aujourd’hui une fin de non-recevoir.

 

999

 

 

 

Abandon de la piste d’un recentrage ...

Lors de ses échanges avec nos syndicats, Laurent Marcangeli avait émis l’hypothèse de revenir sur la suppression de cette prime décidée par son prédécesseur, Guillaume Kasbarian. Il avait alors évoqué la piste d’un recentrage de la Gipa sur les seules catégories B et C de la fonction publique. Le mode de calcul de cette prime profite en effet surtout aux catégories A et aux agents en fin de carrière (dont le traitement n’évolue plus et qui ont atteint le plafond de leur grade) plutôt donc qu’aux catégories B et C. Considérées comme les moins bien payées, ces catégories ont en effet connu des promotions d’échelons ou des revalorisations au cours des dernières années qui, de fait, les excluent du bénéfice de la GIPA.

Circonscrit à la rémunération indiciaire, le mode de calcul de la GIPA ne tient pas compte de l’évolution de la rémunération indemnitaire, confirme aujourd’hui le gouvernement dans sa réponse au député. Par conséquent, la GIPA bénéficie principalement aux agents classés à l’échelon sommital de leur grade, un profil qui correspond de fait majoritairement aux agents se situant en fin de carrière.

L’idée d’un recentrage de la GIPA avait fait réagir les syndicats enseignants notamment, lesquels craignaient leur exclusion du champ des bénéficiaires de cette indemnité de pouvoir d’achat. L’option est désormais tout bonnement enterrée par l’exécutif au vu du contexte budgétaire. Reste à savoir si un nouveau gouvernement reviendrait sur le sujet dans le cas où le gouvernement Bayrou viendrait à tomber à la suite de l’engagement de sa responsabilité par le Premier ministre.

                                                          

  

                               

                                       

                           

                        

       CFTC DDFiP Pas-de-Calais, de  2003 à 2025... C'est 23 ans de mise en ligne d'informations syndicales  ...

        

 

           boutonBleu.gif (818 octets)boutonOrange.gif (881 octets)