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Le
gouvernement Bayrou souhaite fusionner ou supprimer
un tiers des agences et opérateurs de l'Etat d'ici
à la fin de l'année dans le cadre du prochain
budget, vient d'annoncer la ministre chargée des
Comptes publics Amélie de Montchalin. 2 à 3
milliards d'économies sont attendues. Mais si le
projet de l'exécutif est ambitieux sur le papier,
faut-il encore qu'il soit approuvé politiquement.
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Dénoncé
par François Bayrou dès son arrivée à
Matignon, le labyrinthe des
agences et opérateurs de l’État est en
sursis. Annoncée par le chef du gouvernement,
leur rationalisation se précise
aujourd’hui. L’exécutif souhaite en effet fusionner ou supprimer un
tiers des agences et opérateurs de l’État d’ici
à la fin de l’année dans le cadre
du prochain budget, a annoncé la ministre
chargée des Comptes publics, Amélie de
Montchalin.
L’État
va faire du ménage dans son organisation
parce que les Français le demandent, a-t-elle
promis sur CNews et Europe 1 en insistant
sur la nécessité de réduire notre
complexité administrative, de remettre
un État plus fort et plus efficace
sur le terrain. Nous avons une
organisation qui est devenue par certains
aspects illisibles, qui est devenue difficile
à comprendre pour les Français et qui
d’ailleurs, je crois, créée des
inefficacités pour l’État, a-t-elle
abondé.
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Les
universités ne seront pas concernées par
cette rationalisation, mais Amélie de Montchalin
n’a pas pour autant précisé les structures
qui pourraient être fusionnées ou supprimées.
Pour cela, il faudra notamment attendre son
audition par la commission d’enquête du Sénat
sur le coût et les missions des agences et opérateurs
de l’État. Je ferai des annonces à ce
moment-là, a-t-elle indiqué alors que
plusieurs structures sont déjà dans le
collimateur du gouvernement comme l’Agence
bio. Dans le cadre de l’examen du projet de
loi simplification, l’avenir d’autres
structures a également été questionné dont
l’Agence de l’environnement et de la maîtrise
de l’énergie (ADEME), l’Office français
de la biodiversité (OFB) ou encore la
Commission nationale du débat public (CNDP). |
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à 3 milliards d’économies
envisagées ... |
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La
ministre l’a en tout cas promis : les
futures fusions et suppressions déboucheront
sur moins d’emplois publics notamment
par le non-remplacement de départs à la
retraite. Vous avez des gens qui partent
à la retraite, vous avez des gens que vous
pouvez mettre ensemble, on a plein de moyens
sans faire dans la casse sociale ou dans la
tronçonneuse, a-t-elle souligné.
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Aujourd’hui,
a-t-elle ajouté, 180.000 personnes
travaillent dans ces agences et opérateurs.
C’est plus que de gendarmes dans le
pays, a développé Amélie de Montchalin.
Et d’ajouter : Ces 180.000
personnes ont toutes un métier et une
mission, notre rôle c’est de considérer
que les choses ne sont pas immuables.
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Au
total, le gouvernement Bayrou ambitionne 2
à 3 milliards d’euros d’économies
avec le mouvement de rationalisation des
agences et opérateurs de l’État. Mais si
le projet de l’exécutif est ambitieux sur
le papier, encore faut-il qu’il soit approuvé
politiquement, sachant que le gouvernement ne
dispose toujours pas de majorité à l’Assemblée
nationale. Le tout à moins de deux ans de la
présidentielle. La fusion de structures, par
ailleurs, risque de ne pas dégager de grandes
économies à court terme puisque ces
regroupements peuvent tout d’abord représenter
un coût, notamment en matière d’alignement
vers le haut des rémunérations des agents
des structures fusionnées. |
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