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Lundi |
25 septembre 2023 |
à
15 h00 |
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Les
pauses au bureau, c’est bon pour la productivité…
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Mise
en avant par le confinement, l’importance des
pauses informelles pour le collectif de travail
n’est désormais plus à prouver. Sans tomber dans
le formalisme, l’enjeu est pourtant de ne pas en
abuser.
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En
matière de pauses au travail, les pratiques des
administrations sont assez alignées. Les pauses,
leur fréquence et leur forme sont assez libres et
laissées à l’appréciation des agents. Car leur
absolue nécessité pour le bien-être des
personnels, mais aussi pour le collectif de travail,
a été mise en exergue par le confinement, qui a
rendu impossible pendant plusieurs semaines tout
contact direct entre les équipes.
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Le concept de pause, dans le monde du
travail, peut revêtir différentes significations.
En effet, la
réglementation sur le temps de travail précise
certaines pauses obligatoires.
Après six heures de travail, les employés
ont droit à une pause d’au moins 20 minutes
et les experts de la santé au travail estiment que
ces pauses sont indispensables dans la journée pour
préserver la santé des travailleurs.
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Mais dans les administrations et partout
ailleurs dans le monde du travail, ce sont les
pauses informelles qui dominent. Ces moments où un
employé s’interrompt pour discuter avec un collègue,
boire un café ou encore consulter son smartphone. Ces
pauses peuvent parfois être perçues comme
improductives, mais de nombreuses études suggèrent
qu’elles sont en réalité bénéfiques pour le
bien-être des employés et la productivité
globale. Sauf, bien sûr, si les pauses sont
intempestives, nombreuses et répétées.
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Au sein des administrations, la
perception des pauses a évolué. Longtemps considérées
comme des pertes de temps, ces pauses informelles
sont encouragées par de nombreuses organisations en
ce qu’elles peuvent aider à réguler les problèmes
rencontrés dans l’activité et alléger
indirectement la charge de travail. Supprimer ces
pauses serait, en quelque sorte, contre-productif.
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Un bénéfice
pour la santé ... |
Plus loin, on sait aussi désormais que
faire régulièrement des courtes pauses est
essentiel pour régénérer l’esprit, la
concentration et permet également de bouger,
dans un contexte où la sédentarité liée au
quotidien professionnel doit être combattue. C’est
un sujet qui est traité pour les personnes
sur site, bien sûr, mais aussi pour les
personnes en télétravail. En télétravail,
on a tendance à faire nettement moins de
pauses, car on n’y est pas incité par un
collègue qui passe ou par quelqu’un que
l’on croise dans le couloir, ce qui peut
poser un vrai problème de santé mentale et
physique.
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Essentielles pour le bien-être des agents,
les pauses constituent également un outil
managérial qui permet de créer du lien entre
les collègues de travail, ce qui favorise indéniablement
la collaboration. D’où la multiplication,
au sein même des administrations, d’espaces
d’échanges informels, comme des cafétarias,
des espaces tisanerie, mais aussi parfois en
extérieur.
À travers ses
installations, l’administration fait
passer le message que ces temps de
pause sont validés. Ce qui encourage les
agents à lever le pied. Comme dans les
entreprises, qui sont nombreuses à disposer
d’espaces sieste, certaines administrations
l’envisagent. Mais si la pause café est répandue
et acceptée, la pause sieste reste, elle,
encore socialement à conquérir. |
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Moments
d’échange stratégiques pour le
collectif de travail ... |
Selon les différents témoignages qui ont
été recueillis, pendant les pauses, les
collaborateurs échangent sur des sujets légers,
mais aussi sur des sujets de travail, de manière
informelle et détendue. Elles peuvent
servir à la résolution de problèmes
professionnels, Il est donc important de
valoriser ces moments et de les intégrer dans
l’organisation du travail.
Si la règle générale, dans les
administrations, semble être la confiance et
l’autonomie en matière de pause, attention,
cependant, aux abus. Concernant la
multiplicité des pauses, il va sans dire que
chacun est responsable et doit se gérer.
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Ne pas
créer de rupture de continuité du
service public ... |
Dans ce
contexte, il faudrait donc souhaiter des
pauses qui oxygènent l’envie de mieux
s’y remettre, pourvu qu’elles soient
contextualisées. Et de mettre en avant
la nécessité de ne pas créer de rupture de
continuité du service public, de l’élan ou
encore des pauses d’une durée déraisonnable
et surtout devant le public, qui pourrait
y lire des indices d’absence de considération
pour ses
demandes, ses informations ou
ses dossiers. La pratique des pauses
semble donc être une affaire de bon sens. Si
elles sont propices à la cohésion d’équipe
et à un environnement professionnel
qualitatif, en excès, cela peut avoir des
conséquences qu’il faut mesurer sur les
collègues, mais aussi sur les usagers.
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