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Nous
devons aller plus loin sur la réforme de l’État
et de la fonction publique pour apporter un
meilleur service aux Français,
explique le président de la République dans une
interview avec Le Point où
il revient sur les chantiers de la rentrée …
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C'est le
coup d’envoi d’une rentrée politique à
haut risque. Dans un long entretien accordé
au magazine Le Point, publié le 23 août,
le président de la République, Emmanuel
Macron, précise le cadre de son initiative politique d'ampleur, promise il y a quelques mois. L’occasion pour
le chef de l’État de faire le point sur les
gros dossiers de la rentrée, qu’il
s’agisse de transition écologique,
d’immigration, de géopolitique, d’éducation,
mais aussi plus largement du
secteur public. À commencer par
le sujet très sensible
de la dépense publique. |
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Après le quoi qu'il en coûte de la période
Covid-19, le locataire de l’Élysée promet ainsi
de renouer avec la baisse des dépenses. C'est une réalité que nous avons un haut niveau de dépenses
publiques et que nous devons continuer à le faire
baisser en commençant par réduire les dispositifs
exceptionnels mis en place pour faire face à la
crise des prix de l'énergie, affirme Emmanuel Macron.
Aussi, poursuit-il, les
dépenses de l’État vont baisser de plus de 3 %
en volume
l'année prochaine. Et quand je regarde la structure de nos dépenses, au-delà
des dispositifs de soutien exceptionnels face aux
crises, d'où viennent les coûts ? De nos dépenses
sociales essentiellement, ajoute
le chef de l’État. Et pas du nombre de personnels
de la fonction publique, relancent les journalistes
du Point ? Non, répond Emmanuel Macron en réfutant toute explosion du nombre d'agents publics au cours des dernières
années.
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Efficacité
des services publics et réforme de l’État ... |
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J'adore ce débat sur les fonctionnaires, ironise
le Président. Les gros bataillons des fonctionnaires, en dehors des
collectivités locales, ce sont les
militaires, les enseignants, les soignants à
l'hôpital, les magistrats, les membres de
l'administration pénitentiaire, les
policiers, ce ne sont pas ceux de
l'administration centrale. Pour le
chef de l’État, néanmoins, il ne faut pas
davantage d’agents publics, mais des
services publics plus efficaces : Je vois bien qu'on a besoin d'efficacité des
services publics partout, affirme-t-il.
Le chef de l’État juge en ce
sens nécessaire d’aller plus loin sur la réforme de l’État et de la
fonction publique pour apporter un meilleur service aux Français. À
noter que le grand chantier à venir sur les
parcours, les carrières et les rémunérations
dans la fonction publique devrait être
pleinement lancé à la rentrée par le
ministre de la Transformation et de la
Fonction publiques, Stanislas Guerini. |
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Retour du
chantier de la décentralisation ... |
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Pour appuyer son souhait d'accélérer la réforme
de l’État, Emmanuel Macron cite notamment
les exemples de la mise en place du prélèvement
à la source, du paiement direct des pensions
alimentaires ou encore de Ma prime rénov’. Nous avons simplifié la vie des Français et réalisé
des économies mais nous devons changer d'échelle,
insiste-t-il.
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Autre chantier de taille que le chef de l’État
souhaite (r)ouvrir, celui de la décentralisation.
Un chantier au point mort depuis sa réélection
en 2022, à l’occasion de laquelle il avait
annoncé son intention d'écrire un nouveau chapitre de la décentralisation,
notamment sur les sujets de responsabilité,
de financement et de pouvoir normatif. Une
annonce qui faisait suite notamment à la loi
3DS de février 2022, qui a beaucoup déçu
pour ne pas avoir été le grand acte de décentralisation
promis par le président de la République au
sortir de la crise des gilets jaunes.
Nous devons poser la question de l'organisation territoriale,
qui est confuse et coûteuse et dilue les
responsabilités, affirme aujourd'hui Emmanuel Macron dans Le
Point. Il renchérit : On voit bien qu'entre les communes, les intercommunalités,
les départements et les régions, on a trop
de strates et un problème de clarté des compétences. Autant
de sujets qui, selon lui, doivent pouvoir être mis sur la table
à la rentrée.
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Des décisions
à venir après une réunion avec les partis
politiques ... |
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Dans tous les cas, cette question de la décentralisation
ne manquera pas d'être abordée, a-t-il
promis, la
semaine prochaine, à
l'occasion d'une réunion de tous les partis
politiques à l'invitation d'Emmanuel Macron.
Une réunion qui devrait se tenir à La
Celle-Saint-Cloud (Yvelines). Les
oppositions compatibles sont trop divisées,
on ne peut que constituer des majorités de
projet, reconnaît-il, alors que la majorité présidentielle ne
dispose pas de la majorité absolue à
l'Assemblée nationale.
Sortiront de ces travaux des décisions immédiates,
des projets et propositions de lois mais aussi
des projets de référendum sur une multitude de thématiques, promet-il.
Objectifs affichés par le chef de l’État : prendre des décisions pour renforcer l'indépendance
de notre pays et rebâtir notre nation et tout
ce qui la tient, la famille, l'école, le
service national universel, la transmission de
notre culture, notre langue, la régulation
des écrans. Mais aussi, insiste
Emmanuel Macron, notre organisation et nos institutions dans tous les
territoires. |
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Des décisions
à venir après une réunion avec les partis politiques |
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