|
|
|
|
|
|
Ce début
d’année 2023 va notamment être marqué
par la réforme des retraites et par le
lancement des négociations sur le chantier des
carrières et des rémunérations dans la
fonction publique, annoncé par Emmanuel Macron
durant la campagne présidentielle. Deux
dossiers qui s’annoncent d’ores et déjà
ultra-sensibles sur le plan social. |
|
|
|
|
|
Le
rendez-vous est pris pour la mi-janvier. C’est
en effet aux environs du 20 de ce mois que
le ministre de la Transformation et de la
Fonction publiques, Stanislas Guerini, réunira
les organisations syndicales pour partager
ce que pourrait être l'agenda social 2023 de
la fonction publique, comme il l'indique dans un
courrier adressé à nos
syndicats fin décembre. Un agenda social
qui s'annonce chargé et qui promet déjà des
tensions très fortes
entre le gouvernement Borne et nos
représentants du personnel, tant les
sujets mis sur la table constitueront autant de
points d'achoppement et
de contestation.
|
|
|
|
C'est le
cas, bien évidemment, en premier lieu, du projet de réforme
des retraites que le gouvernement dévoilera le 10 janvier
et qui sera présenté en Conseil des ministres le 23 janvier,
avant un examen à l'Assemblée nationale début février.
Tous nos syndicats de la fonction publique ont
d'ailleurs été reçus
sur ce sujet cette semaine par Stanislas Guerini.
|
|
|
66
|
|
|
|
projet de
réforme des retraites ... |
|
|
|
|
Comme
annoncé par l'exécutif, la règle du calcul des
retraites des fonctionnaires sur leurs six derniers mois
d'activité va être maintenue, contrairement à ce qui
était envisagé dans le projet de réforme élaboré
lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Les catégories
actives seront également maintenues. Les fonctionnaires
de ces catégories (policiers, surveillants pénitentiaires,
contrôleurs aériens ou infirmiers) devront toutefois
eux aussi travailler plus longtemps. Mesure phare du
projet de réforme de l'exécutif, le report de l'âge légal
de départ à la retraite (de 62 à 64 ans,
voire à 65 ans) concernera en effet l'ensemble des
travailleurs et donc les fonctionnaires, incluant les
catégories actives de la fonction publique. Ce recul de
l'âge suscite une opposition unanime de la part de
l’ensemble de nos syndicats.
|
|
|
|
66
|
|
|
|
Négociations
sur les carrières et les rémunérations ... |
|
|
|
|
Au-delà des retraites, l'autre gros dossier
de la rentrée de la fonction publique sera celui
des carrières et des rémunérations, annoncé
durant la campagne présidentielle de 2022. Un
cycle de négociations va en effet débuter sur le
sujet dans les prochaines semaines, l'objectif du
gouvernement étant de faire aboutir ce (très
sensible) chantier au premier semestre 2023. Durant
la campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron
avait en effet promis de rebattre les cartes
de l'organisation et de la rémunération dans
la fonction publique pour rendre les carrières
plus attractives et les progressions de carrière
plus différenciantes. .
Plusieurs hypothèses de réforme
ont déjà été évoquées par le gouvernement,
dont la mise en avant de l'intéressement
(personnel comme collectif) ainsi que le développement de la rémunération au mérite.
Nos syndicats sont bien évidemment
farouchement opposés à ces tristes projets... |
|
|
|
66
|
|
|
|
Prévoyance,
vie au travail ... |
|
|
|
|
Dans son
courrier adressé aux syndicats mi-décembre,
Stanislas Guerini évoque également deux autres
chantiers autour desquels l'agenda social
de la fonction publique pourrait être organisé.
Tout d’abord, la poursuite des négociations
sur la couverture prévoyance des agents
publics, dans la lignée de l'accord interministériel
de janvier 2022 sur la protection sociale
complémentaire. Ensuite, l'amélioration
de l'environnement et de la vie au travail des
agents dans le cadre du nouveau programme
« Fonction publique + » |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|