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Prise en
charge des cotisations, obligation d’adhésion :
voici ce qui va changer à partir
de 2024 pour les 2,5 millions
d’agents de l’État, en vertu de l’accord
sur la protection sociale complémentaire (PSC)
que nos organisations syndicales ont signé.
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Pourquoi
les règles vont-elles changer ?
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La réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) a été
amorcée dès 2019 par la loi de transformation de la fonction publique. En application
de cette loi, le gouvernement a pris une ordonnance actant
la participation des employeurs publics au financement
de la protection sociale complémentaire des 5,7 millions
d’agents publics, à hauteur de 50 % du montant
des cotisations.
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L’objectif
était notamment d’harmoniser les pratiques des employeurs
publics, jusqu’ici libres de choisir ou non
de participer aux cotisations de leurs agents.Le ministère de la
Transformation et de la fonction publiques et les sept syndicats
représentatifs de la fonction publique d’État (FPE)
ont négocié pendant plusieurs mois, jusqu’à
esquisser cet accord signé à l’unanimité, avant d’être
retranscrit dans un décret, sur la liste des prestations
de santé qui seront prises en charge
à 50 % par l’employeur.
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Qui est
concerné ?
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L’accord concernera les 2,5 millions d’agents actifs de la fonction
publique d’État, leurs ayants droit et les retraités
de la FPE, et ne s’appliquera pas avant le 1er janvier 2024.
Parmi les actifs, il
s’imposera aussi bien aux fonctionnaires qu’aux contractuels.
Les retraités pourront choisir de souscrire
aux futurs contrats collectifs.
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Quels
sont les principaux changements ?
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Jusqu’ici facultative, l’adhésion à un organisme complémentaire
deviendra obligatoire à compter de janvier 2024
pour les agents actifs, qui devront souscrire
à la complémentaire santé proposée par leur employeur.
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Quelques dispenses sont prévues, par exemple pour les bénéficiaires
de la complémentaire santé solidaire, pour les ayants
droit et les retraités.
À l’heure actuelle, plus de 95 % des agents
publics actifs et retraités sont déjà couverts
par des complémentaires santé , selon la Mutualité
fonction publique.
Autre changement de taille :
l’État est désormais obligé de financer la complémentaire
santé de ses agents, comme les employeurs
privés sont tenus de le faire depuis un accord
national interprofessionnel de 2013. C’est la fin
d’une situation d’injustice entre
salariés du public et du privé.
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Quelle
sera la participation de l’État ?
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Depuis le 1er janvier 2022,
l’État participe déjà au financement des cotisations
santé des agents qui en font la demande,
à hauteur de 15 euros mensuels. Une fois
l’accord entré en vigueur, la prise en charge
mensuelle de l’État devrait au moins doubler
pour atteindre un plancher d’environ 30 euros,
selon plusieurs participants à la négociation
de l’accord.
Mais il s’agit bien d’un
plancher : chaque employeur de la fonction
publique d’État (ministères par exemple) pourra
ouvrir des négociations avec les syndicats
pour prendre en charge plus de 50 %
des cotisations de ses employés.
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