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Le salon
« Choisir le service public »
s’est tenu récemment
à Paris. C'est le premier salon
national de l'emploi public organisé depuis
2016. Pour renforcer l'attractivité du
secteur public, notamment auprès des jeunes générations,
le gouvernement met en avant la capacité de
la fonction publique, selon lui, à bouger . L'exécutif entend aussi fidéliser les
nouveaux entrants.
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Redorer
l'image des métiers publics pour remédier au déficit
d'attractivité de la fonction publique. C'était
l'objectif du gouvernement au travers du salon « Choisir
le service public » organisé à Paris, le premier salon national de l'emploi public
organisé depuis 2016. L'exécutif a d'ailleurs profité
de ce salon pour lancer une vaste campagne de
valorisation des métiers de la fonction publique, au
sein de laquelle 58.000 postes sont actuellement à
pourvoir. Quelque 5.000 personnes s'étaient
inscrites à cet événement, dont 45 % de
demandeurs d’emploi, 15 % d'étudiants et 40 %
de personnes en reconversion, issues du secteur public
comme du secteur privé.
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Il y a une cible assez évidente,
ce sont les jeunes générations, a
expliqué le ministre de la
Transformation et de la Fonction publiques,
Stanislas Guerini. L'enjeu de la démographie dans la fonction publique est trop
souvent sous-estimé dans le débat public. C'était d'ailleurs l'un des fondements invoqués
par le gouvernement pour sa triste réforme des
retraites, confirme le ministre, en soulignant
qu’on compte aujourd'hui, selon ses chiffres,
0,86 fonctionnaire actif pour 1 fonctionnaire
retraité. |
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Fidélisation
et titularisation
...
Outre cet enjeu d'attractivité auprès des
jeunes générations, indique Stanislas Guerini, nous avons aussi à créer des opportunités pour
les demandeurs d'emploi et les gens en reconversion,
mais également à convaincre des gens en deuxième
partie de carrière de rejoindre le secteur public. Avant de convaincre les gens de
rejoindre le secteur public, encore faut-il pouvoir dépasser
les a-priori de
certains. Et le ministre le concède : Chez les jeunes, il peut y avoir une forme d'appréhension
à se dire qu'ils vont entrer dans un système où ils
se retrouveront pieds et poings liés. Le statut, que je
défends et qui était par le passé un facteur
d'attractivité avec l'emploi à vie, est presque devenu
un facteur d'inquiétude pour les jeunes, qui craignent
de ne pas avoir suffisamment de liberté dans leur
parcours professionnel.
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Or tout est possible, via le
recrutement de titulaires ou de contractuels,
promet Stanislas Guerini. Et d'afficher la volonté du
gouvernement de fidéliser les nouveaux entrants, mais aussi de les
titulariser dans
le cas où il s'agirait de contractuels. A noter,
qu’il s’agit simplement d’une promesse, et
pas d’une décision… Il faut rester prudent
…
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Métiers du quotidien …
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Au-delà, avec ce salon et sa campagne de
communication, le gouvernement veut mettre en avant la
capacité de la fonction publique à se transformer, se
moderniser et
à bouger
sur des sujets essentiels (diversité, égalité entre les femmes et les
hommes, transition écologique, apprentissage,
conditions de travail, parcours professionnels...). Il ne faut pas se résoudre à un discours tourné
autour de la réduction des effectifs ou d'une fonction
publique qui serait ankylosée et ne bougerait pas, selon
Stanislas Guerini. Certes,
le chemin est encore long mais le travail de
modernisation et de transformation est en cours. On ne
peut plus être dans le « fonctionnaire bashing
»
Pour ce faire, selon le ministre, il est nécessaire
d'avoir une approche globale de la fonction
publique, en mettant en avant ses métiers de manière très concrète. L'inverse,
à ses yeux, des campagnes passées de promotion de la
fonction publique : on a beaucoup fait de campagnes soit un peu éthérées sur
le sens, soit très pointues, il faut désormais montrer
des métiers du quotidien.
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