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Le Premier ministre
a annoncé qu'il allait engager la responsabilité
de son gouvernement le 8 septembre prochain
afin notamment de recentrer le débat sur le
redressement des finances publiques. Il ne
faut pas oublier la nécessité du plan d'ensemble avant
de discuter des mesures du plan budgétaire, a-t-il
détaillé.
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C’était
la première étape d’une rentrée politique
périlleuse pour François Bayrou et son
gouvernement sur lesquels plane une menace de
censure. Le Premier ministre a
profité d’une conférence de presse ce
lundi 25 août pour évoquer les
dossiers de la rentrée et notamment le
chantier budgétaire. L’occasion pour le
chef du gouvernement de défendre le plan de
redressement des finances publiques qu’il a
annoncé début juillet et qui prévoit plus
de 40 milliards d’euros d’économies.
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Nous sommes
au bord du surendettement, a‑t‑il
souligné. C’est un danger immédiat
qui pèse sur nous. Nous devons y faire
face, non pas demain ni après‑demain,
mais aujourd’hui, sans quoi l’avenir nous
sera interdit et le présent durement et
lourdement aggravé.
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La dépendance
étant selon lui devenue chronique, il faut
une clarification, a abondé François
Bayrou. À ses yeux, le débat devrait être
centré autour de la nécessité vitale de dépenser
moins et de produire plus pour placer le pays
dans la trajectoire nécessaire pour retrouver
l’équilibre de la dette. Or, ce débat a été
dévoyé et déplacé, a expliqué François
Bayrou en référence notamment à la
triste et regrettable suppression annoncée de
deux jours fériés. Comme toutes les
mesures évoquées lors de la présentation
des orientations budgétaires de l’exécutif,
cette disposition est discutable et amendable,
a-t-il promis. |
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Vote de confiance
à l’Assemblée le 8 septembre
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Ne débattre
que de ces mesures d’économies, c’est
oublier la nécessité du plan d’ensemble
a estimé François Bayrou en
appelant donc à se recentrer sur
l’essentiel, à savoir la lutte contre le déficit,
avant de discuter des mesures du plan budgétaire.
C’est la raison pour laquelle j’ai demandé
au président de la République, et il
l’a accepté, de convoquer le Parlement en
session extraordinaire le lundi 8 septembre,
a-t-il
annoncé.
À
cette occasion, soit deux jours avant le
mouvement « Bloquons tout »
du 10 septembre, le Premier ministre
engagera la responsabilité de son
gouvernement sur une déclaration de politique
générale. Cette déclaration posera une
question centrale, a-t-il précisé : Savoir s’il
y a bien gravité du danger, s’il y a
urgence ou pas, et choisir la route pour réduire
le déficit en produisant plus et en dépensant
moins. Ce sera le choix de l’effort et
de l’indépendance. De quoi
mettre la pression sur les députés (et
notamment les socialistes) avant l’examen du
budget, mais aussi sur son gouvernement.
S’il n’a pas de majorité, il tombera.
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Nos syndicats vont se réunir très prochainement
pour définir leurs positions sur le
mouvement « Bloquons tout »
du 10 septembre prochain. |
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