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En cette
année des 20 ans de la loi relative à la politique de santé
publique du 9 août 2004, dont les
maladies rares étaient l’une des cinq grandes
priorités, le le gouvernement a lancé,
courant mars, les travaux préparatoires
d’un 4ème Plan
national maladies rares (PNMR4). Il a confié
à deux scientifiques
la mission d’établir des préconisations
pour le soin, la recherche et l’innovation.
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Au nombre
d’environ 7.000, ces maladies
concernent plus de 3,5 millions de Français.
En 2024, poser un diagnostic de maladie
rare reste encore un enjeu majeur et,
malgré d’immenses avancées, seules 5 %
des maladies rares bénéficient d’un traitement
dans leur indication.
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Les premiers plans
ont permis de faire reculer l’errance
et l’impasse diagnostiques. En particulier
le PNMR3 2018-2022,
prolongé en 2023, a autorisé des progrès
dans le domaine du diagnostic et du suivi
des traitements, avec la mise en place
de deux observatoires nationaux
pilotés par les 23 filières de
santé maladies rares Le PNMR4 devra, quant
à lui, renforcer le développement
des thérapies et de l’innovation,
afin que l’accès à des traitements
devienne de plus en plus effectif
pour les personnes touchées par une maladie
rare, annoncent le ministère du Travail,
de la Santé et des Solidarités
et le ministère délégué chargé
de la Santé et de la Prévention.
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Le 4ème
Plan
national maladies rares prendra en compte
ces enjeux en améliorant les possibilités
de diagnostic (importance du lien
ville-hôpital, de l’information, de la formation
et de la sensibilisation), en renforçant
le lien vers la médecine génomique,
pour une médecine et des traitements
de précision, et en s’inscrivant
dans une politique forte et volontariste
de la France pour renforcer
l’innovation en santé dans les prochaines
années .
Les premières
actions du PNMR4 se sont
d’ores et déjà concrétisée par la labellisation
de 132 nouveaux centres de référence
maladies rares, soit une augmentation de 28 %,
pour le fonctionnement desquels le ministère
du Travail, de la Santé et des Solidarités
a dégagé une enveloppe de près de 36 millions
d’euros de crédits nouveaux.
Avec désormais 603 centres
experts, la France renforce son maillage
en régions et dans les territoires
d’Outre-mer. Cet ancrage est un des socles
qui positionne la France comme un leader
de cette politique de santé
publique au niveau européen, assure le ministère.
Le lancement, le 1er février 2024, de l’action conjointe
JARDIN (Joint Action Rare Disease
INnovation) verra la France coordonner le groupe
de travail européen sur le partage des
données de santé maladies rares et leur réutilisation |
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Dans le
cadre du PNMR4, le gouvernement
a confié à deux personnalités
reconnues la mission d’établir des préconisations
pour le soin, la recherche et l’innovation.
Ainsi la Professeure Agnès Linglart,
pédiatre et chercheure, spécialisée
dans les maladies rares affectant le squelette
et la croissance, et le Professeur Guillaume
Canaud, professeur de néphrologie et plus
récemment de thérapeutique à l’hôpital Necker
Enfants Malades et à l’Université Paris Cité,
animent plusieurs groupes de travail
regroupant plus de 300 personnes,
afin d’identifier les actions phares
à mettre en œuvre autour des thématiques
suivantes : |
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Le
parcours de vie et de soin, en soulignant
l’importance du lien entre la ville
et l’hôpital, la formation des professionnels
et l’information de tous, en particulier
des personnes concernées par une maladie
rare. |
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Le
diagnostic, avec le développement de l’observatoire
du diagnostic des maladies rares, de la médecine
génomique en lien avec le Plan
France Médecine Génomique, de l’importance
du dépistage néonatal et de la fœtopathologie. |
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Les
innovations et traitements, avec une coordination
accrue des acteurs dans le processus
de collecte de données pour faciliter,
anticiper la construction des recueils
pour les accès précoces et le cadre
de prescription compassionnelle, et renforcer
la réutilisation secondaire des données
de santé. |
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La
collecte des données de santé et d’échantillons
biologiques dans les parcours de soins
et de recherche.
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