Cette date lointaine du
19 mars s’explique par le temps nécessaire
à la construction de cette mobilisation
et la proximité
des vacances de février.Après des augmentations générales de 3,5 % en 2022
et d’1,5 % en 2023,
l’intersyndicale réclame depuis plusieurs mois
une nouvelle hausse des rémunérations et avait
déjà évoqué l’idée d’une mobilisation
en mars, sans en préciser la date.
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Nos syndicats dénoncent également la disparition du ministère
de la Fonction publique dans le gouvernement
de Gabriel Attal, qu’ils interprètent
comme une manœuvre visant à esquiver
l’urgence de la revalorisation
salariale.
Après une première vague de nominations de ministres de plein
exercice le 11 janvier, des secrétaires
d’État et des ministres délégués doivent
être nommés prochainement. Mais le gouvernement
ne sera complété qu’après la déclaration
de politique générale de Gabriel Attal.
Dans son communiqué, l’intersyndicale fustige l’extension de la rémunération
au mérite des fonctionnaires envisagée
par Emmanuel Macron.
Les 5,7 millions
d’agents publics ne sont pas dans l’attente
de mérite mais d’une rémunération qui leur permette
de vivre dignement et soit prise en compte
pour le calcul de leurs pensions ,
insistent nos syndicats.
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