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Selon
l’enquête pour l’Observatoire des
politiques publiques, réalisée par l’Ifop,
80 % des personnes
sont favorables à l’obligation de
voter un budget de l’État équilibré.
Concernant la dépense publique, les Français
privilégient un moindre soutien aux
entreprises, la baisse des aides à
l’insertion et une réduction de la masse
salariale des collectivités.
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À
cinq mois de l’élection présidentielle,
cette enquête pour l’Observatoire
des politiques publiques, réalisée
par l’Ifop, révèle une inquiétude
importante des Français vis-à-vis
de la dette publique : plus de
8 personnes interrogées sur 10 se
déclarent inquiètes (81 %) et
elles sont 37 % à juger la
situation du pays très inquiétante. |
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Ce
résultat peut traduire une forme de
lassitude ou un manque de compréhension
de l’enjeu par les jeunes générations.
Quant aux solutions souhaitées, les
Français se positionnent d’abord
en faveur d’une annulation pure et
simple de la dette (42 %). |
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Dans
le détail, l’information des
citoyens apparaît comme un levier
important de la réduction de la
dette publique (90 % des
personnes interrogées sont
d’accord pour le mettre en place).
En deuxième position, on retrouve
un mécanisme d’ordre légal :
l’obligation d’un vote en équilibre
du budget de l’État (80 %).
Ensuite, cette étude révèle une
volonté des Français de faire
intervenir un tiers dans les
dispositifs de réduction de la
dette, que ce soit une juridiction
administrative (78 %), les
citoyens eux-mêmes (69 %) ou
encore l’Union européenne (60 %).
Concernant les modalités de ces
interventions, la fixation
d’objectifs semble préférée à
des systèmes de contrôle strict. |
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À
propos des secteurs pour lesquels il
faudrait réduire la dépense
publique, on retrouve en première
place les éléments
traditionnellement perçus dans les
enquêtes d’opinion comme relevant
de l’assistanat . En effet, les
Français souhaitent la réduction
des dépenses étatiques dans le
soutien aux entreprises (41 %)
et la réduction des dépenses
sociales et de santé dans les aides
à l’insertion et le RSA (51 %)
ou les allocations familiales (39 %).
En parallèle, ils expriment la
volonté de réduire les sorties
d’argent à destination de dépenses
jugées non essentielles, comme
la culture (30 % de citations)
ou les fonctionnaires territoriaux,
souvent pointés du doigt pour être
trop nombreux (50 % des Français
citent les effectifs et la
masse salariale dans le secteur
des collectivités locales). |
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L’enquête
pour l’Observatoire des
politiques publiques réalisée
par l’ I F O P (
Institut Français d'Opinion
Publique ) a été menée par
questionnaire auto-administré
en ligne les 5 et 6 octobre
2021 auprès d’un échantillon
de 1 010 personnes
représentatif de la
population française âgée
de 18 ans et plus. La
représentativité de l’échantillon
a été assurée par la méthode
des quotas (sexe, âge,
profession) après
stratification par région et
catégorie d’agglomération.
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