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Bien
évidemment, nous, fonctionnaires d’Etat, nous ne
sommes pas
concernés (Mais pour combien de temps encore
?) par la réforme de l’Assurance chômage. Mais,
vos proches, conjoint(e), ami(e)s, enfants ou autres
peuvent certainement être intéressé(e)s par ces
informations. De plus, dans nos services, il y a de
plus en plus de
contractuels, qui eux, sont concernés.
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La
CFTC a toujours contesté l’idée à
l’origine de la réforme de l'assurance
chômage selon laquelle une baisse des
allocations inciterait à un retour plus
rapide à l’emploi.
Cela revient injustement à culpabiliser les
demandeurs d’emploi. C’est aussi et
surtout méconnaître les difficultés
objectives à intégrer durablement le
marché du travail. Des difficultés
aggravées par la crise sanitaire dont nul
ne peut aujourd’hui prévoir les conséquences
économiques et sociales pour les mois
voire les années à venir.
Dans ce contexte, la CFTC réaffirme
plus que jamais son opposition à la réforme
qui doit entrer en vigueur le 1er juillet
prochain.
Si
la CFTC conteste le bien-fondé de cette réforme, la
question du recours ou du non recours
devant le conseil d’État est
exclusivement de nature juridique.
Pour rappel, dans
son courrier adressé le 15 avril dernier
à la Ministre, la CFTC demandait avant
tout recours la modification de deux
points du décret du 30 mars 2021.
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Remédier à la neutralisation des périodes de maternité,
de maladie ou d’activité partielle
ayant pour conséquence de baisser le
montant de l’allocation journalière. Le
projet de décret prévoit la
reconstruction d’un salaire fictif pour
certaines périodes de suspension du
contrat de travail. Au vu des éléments
présentés, cette proposition corrige les
inégalités de traitement soulevées
entre allocataires. La CFTC considère, dès
lors, qu’il n’y a pas lieu de déposer
un recours sur ce point précis
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Élargir les conditions de rechargement des droits. La CFTC maintient que l’option retenue dans le décret
du 30 mars consistant à caler la durée
des droits rechargeables avec la période
minimum d’affiliation a pour effet de
rendre ces derniers inopérants. La CFTC
regrette de ne pas avoir été entendue
sur ce point. Pour autant, elle ne considère
pas qu’il puisse y avoir un fondement
juridique pour intenter un recours contre
cette mesure qui pénalisera les plus précaires
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