"Le
monde n'appartient ni aux mous, ni aux tièdes, ni aux pusillanimes.
Il appartient à ceux, qui résolus à rester debout, savent faire
preuve de la qualité sans doute la plus rare de l'espèce humaine, le
courage..."
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24
février 2018 |
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L’apprentissage
a fait l’objet d’une concertation. Les participants
à cette concertation étaient nombreux :
partenaires sociaux représentatifs, mais aussi Régions
de France, Unsa, FNSEA, Udes… ainsi que le ministère
de l’Éducation nationale.
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Pour
autant, Maxime Dumont, qui y représentait la
CFTC, a constaté avec satisfaction qu’autour de
la table :
« il y a une vraie conscience qu’on ne peut plus
rester dans la situation actuelle ».
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Le Gouvernement
a proposé d’aborder, dans le cadre de
groupes de travail : le parcours de
l’apprenti, l’entreprise et
l’apprentissage, le financement et la
gouvernance et enfin, l’offre de formation
et la certification. Focus sur le parcours
de l’apprenti...
Le parcours de l’apprenti :
une question d’orientation.
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Si tu
as de bonnes notes, tu vas en filière générale
et tu es sauvé,
Si tu
as de mauvaises notes, tu es puni et tu vas
en apprentissage... |
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Maxime
Dumont a résumé ainsi le message adressé
aux élèves par le système scolaire. La
CFTC souhaiterait au contraire que
l’apprentissage soit valorisé au moment
de l’orientation. Et propose :
que
la question de l’orientation soit posée
de la seconde à la terminale (et non pas
seulement au collège)
qu’un
enseignant de lycée professionnel (LP) ou
de CFA accompagne le professeur principal au
moment du bilan d’orientation, pour délivrer
une information juste à l’élève
qu’au
premier entretien d’orientation l’élève
reçoive un document d’information qui
traite à égalité les filières
professionnelle et générale et mentionne
pour chacune les perspectives d’emploi. |
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Maxime
Dumont a également défendu l’idée de
passerelles pour changer d’orientation à
tout moment. Enfin, la CFTC souhaite que le
statut de l’apprenti soit nettement amélioré
et estime que la valorisation de
l’apprentissage passe par une amélioration
du statut de l’apprenti et formule 11
propositions en ce sens : |
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66 |
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1 |
Assurer
aux apprentis une rémunération plus
juste, sur la base du minimum
conventionnel et non du Smic, et différenciée
en fonction de l’âge.
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2 |
Ouvrir
l’apprentissage sur les métiers
d’avenir et sans limite d’âge.
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3 |
Donner
aux apprentis les mêmes droits
qu’aux étudiants du supérieur :
carte d’étudiant, tarifs réduits,
aides au logement…
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4 |
Renforcer
l’attractivité de certains secteurs
par le biais de la région ou de la
branche
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5 |
Implanter
les CFA de façon homogène sur
l’ensemble du territoire.
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6 |
Offrir
une orientation de qualité pour
lutter contre les ruptures de contrat.
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7 |
Confier
aux chambres patronales la promotion
de l’apprentissage auprès de leurs
adhérents et favoriser, au moyen de
zones franches, la création de campus
incluant LP, CFA et entreprises.
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8 |
Mettre
en place des partenariats entre l’Éducation
nationale et les entreprises pour améliorer
la qualité de l’information destinée
aux chefs d’établissements,
enseignants et parents d’élèves.
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9 |
Dispenser
une formation de qualité à tous les
maîtres d’apprentissage et tuteurs.
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10 |
Sanctionner
plus lourdement les entreprises
recourant aux contrats en alternance
comme apport de main-d’œuvre
qualifiée, bon marché et sans
contrepartie pédagogique.
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11 |
Faciliter
le passage du permis de conduire dès
16 ans pour les apprentis. |
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63le
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ce n'est pas déjà fait, n'oubliez
pas de vous inscrire à l'Assemblée
Générale du 27 mars 2018, en
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