"Le
monde n'appartient ni aux mous, ni aux tièdes, ni aux pusillanimes.
Il appartient à ceux, qui résolus à rester debout, savent faire
preuve de la qualité sans doute la plus rare de l'espèce humaine, le
courage..."
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21 mai 2018 |
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dont
85 millions dans des conditions porteuses de risques pour leur
santé… ou leur vie ! |
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D’après l’Organisation
internationale du travail, pas moins de 168
millions d’enfants travaillent dans le
monde, pour la plupart en Asie-Pacifique et
en Afrique subsaharienne. C’est moins
qu’avant les années 2000, mais c’est
encore beaucoup. D’autant plus que 85
millions d’entre eux travaillent dans des
conditions porteuses de risques pour leur
santé… ou leur vie.
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Le
travail des enfants dans le monde
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Près
de 170 millions d’enfants dans le monde sont des
travailleurs, selon l’Organisation internationale
du travail. Ils seraient ainsi 78 millions dans la région
Asie-Pacifique, 59 millions en Afrique
subsaharienne, 13 millions en Amérique latine et
aux Caraïbes, et enfin 9,2 millions au Moyen-Orient
et en Afrique du Nord.
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Ces
enfants travaillent essentiellement dans
l’agriculture (60 % d’entre eux), mais
aussi dans les services et l’industrie. Pour
certains, le travail est partie intégrante
d’un processus de socialisation, participant
de la solidarité, intergénérationnelle par
exemple, dans le cadre d’une société
traditionnelle (ce qui y complique
l’application de lois favorisant la
scolarisation). Pour d’autres, il s’agit
d’une exploitation éhontée et volontiers
cynique ou dissimulée. |
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Afin
de différencier les situations et de rendre la
lutte plus efficace, les institutions
internationales et les organisations non
gouvernementales parlent aujourd’hui d’une lutte
contre les « pires formes de travail des
enfants », parmi lesquelles on trouve le travail
forcé, le travail sexuel, les activités illicites
(production d’armes ou de drogues), le travail
dangereux.
L’action
est menée par des ONG et des associations, ou des
programmes publics internationaux, sur le terrain,
en opérant notamment sur les « causes premières »
du travail des enfants (pauvreté, absence d’une
politique publique de scolarisation). Elle est également
balisée à l’échelle internationale, plutôt par
les institutions, mais en collaboration avec les ONG
(voir par exemple le « programme international
pour l’abolition du travail des enfants »,
de l’OIT), qui se chargent aussi de produire enquêtes
et rapports.
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La
situation en France
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C’est
au cours de la révolution industrielle que la
question du travail des enfants s’est posée crûment.
Celui-ci existait toutefois, d’une manière moins
visible, ou davantage tolérée, avant
l’industrialisation : on parlait alors plutôt
d’apprentissage, et dans un contexte où l’éducation
scolaire était réservée à un petit groupe.
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Mais,
l’arrivée massive d’enfants dans les
usines et les mines met au jour des conditions
épouvantables, parfois associées à de
mauvais traitements. Les efforts conjugués
d’enquêteurs, de médecins, romanciers,
militants et autres âmes charitables, vont
peu à peu porter leurs fruits, et la cause
des enfants se fraie un chemin, pas à pas,
jusqu’au législateur. |
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Un
décret impérial interdit la mine aux enfants de
moins 10 ans, en 1813. Le 22 mars 1841, une « loi
relative au travail des enfants employés dans les
manufactures, usines et ateliers » est promulguée.
Elle limite notamment le temps de travail à 8h par
jour pour les enfants de 8 à 12 ans, et à 12h pour
ceux de 12 à 16 ans. Diverses lois sont ensuite
portées, jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle
– lois dont les effets sont confortés par la
scolarisation obligatoire. Si,
encore aujourd’hui, l’on peut craindre
l’exploitation d’enfants sur le territoire français,
celle-ci peut d’emblée être considérée comme
illégale, et devra donc faire l’objet d’une répression.
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