"Le
monde n'appartient ni aux mous, ni aux tièdes, ni aux pusillanimes.
Il appartient à ceux, qui résolus à rester debout, savent faire
preuve de la qualité sans doute la plus rare de l'espèce humaine, le
courage..."
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9
juin 2017 |
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le
12 juin 2017 |
12
juin 2017
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En
ratifiant la convention n° 182 de l'Organisation
Internationale du Travail, les pays signataires se
sont engagés à agir immédiatement pour interdire
et éliminer les pires formes de travail des
enfants. Cette convention a été la plus rapidement
ratifiée de l'histoire de l'OIT depuis sa création
en 1919.
Parallèlement,
la convention n° 138 de l'OIT a également été
ratifiée par un nombre croissant de pays. Son
objectif est long terme est d'obtenir l'abolition
effective du travail des enfants. Au niveau des
signatures, la mobilisation contre le travail des
enfants ne cesse donc d'augmenter, mais il y a
encore loin de la coupe aux lèvres et le travail
des enfants reste une réalité quotidienne
dans de nombreux pays !
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On
estimait en effet en 2002 que le travail des
enfants concernait 246 millions d'enfants
entre 5 ans et 17 ans, soit un enfant sur six
à l'échelle de la planète, essentiellement
dans l'agriculture. Selon un rapport de l'OIT,
73 % de ces jeunes - environ 179 millions,
soit un enfant sur 8 - sont soumis aux
"pires formes de travail", qui
mettent en péril leur bien-être moral,
mental ou physique et 8,4 millions sont
assujettis à des activités "intrinsèquement
condamnables" - esclavage, servitude pour
dettes, enrôlement dans des forces armées,
prostitution ou pornographie.
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Le
cri d'alarme de l'Organisation internationale du
travail
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Les
chiffres montrent que l'esclavage n'a pas
disparu, puisque quelque 5,7 millions de
jeunes sont asservis ou sont forcés de
travailler. Ces enfants ont souvent beaucoup
de problèmes pour obtenir de l'aide, non
seulement parce qu'ils sont jeunes, mais aussi
parce qu'ils ne possèdent aucun certificat de
naissance ou papiers officiels et qu'ils sont
donc "invisibles" aux yeux des
autorités.
"Les
formes les plus dangereuses de travail des
enfants dépassent largement nos estimations
précédentes", s'alarme l'OIT. Sept
enfants sur dix travaillent dans des
exploitations agricoles, souvent pour une
production locale destinée à leur propre
famille. Mais environ 10 millions d'enfants
(en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud)
travailleraient pour une activité
d'exportation, c'est-à-dire, in fine, pour
des entreprises occidentales. Les secteurs les
plus exposés à ce genre de pratique sont le
textile, la fabrication des tapis, la récolte
de tabac ou de cacao à destination des grands
groupes internationaux.
Le travail des enfants
concerne également les pays développés :
2,5 millions d'enfants y travailleraient. Ce
phénomène touche surtout l'agriculture aux
Etats-Unis, les services à la personne en
Grande-Bretagne et le textile et le bâtiment
en Europe du Sud.
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