"Le
monde n'appartient ni aux mous, ni aux tièdes, ni aux pusillanimes.
Il appartient à ceux, qui résolus à rester debout, savent faire
preuve de la qualité sans doute la plus rare de l'espèce humaine, le
courage..."
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22
décembre 2017 |
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La
proposition phare CFTC : un socle commun
multicritères pour tous les labels
agricoles. Aux Etats généraux de
l’alimentation, la CFTC a proposé d’intégrer
aux labels agricoles un socle commun de critères
issus de la responsabilité sociétale des
entreprise ( R S E ). Ces critères sont à
la fois économiques, sociaux et
environnementaux. L’objectif ? Promouvoir
une agriculture vertueuse.
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La
fédération Agriculture de la CFTC
propose que l’ensemble des labels
agricoles existants, tels que « AB »,
« Label rouge » ou « AOC »,
respectent un socle commun de critères
issus de la responsabilité sociétale
des entreprises (RSE). Ce terme désigne
l’intégration des préoccupations
environnementales, sociales et économiques
dans les activités des entreprises.
Cette proposition CFTC a été
formulée dans le cadre des Etats généraux
de l’alimentation, qui ont réuni,
depuis fin août et jusqu’au 29
novembre 2017, tous les acteurs de la
filière agroalimentaire. Emmanuel
Macron en a rappelé les objectifs le 11
octobre, à Rungis : « Le premier,
permettre aux agriculteurs de vivre du
juste prix payé, de permettre à tous
dans la chaîne de valeur de vivre
dignement ; et le second, de permettre
à chacune et chacun d’avoir accès à
une alimentation saine, durable, sûre
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Un
socle commun global pour des labels
abordables
Pierre
Jardon, délégué national de la fédération
CFTC Agriculture, a fait le constat que
les labels existants ne prennent en
compte qu’une seule dimension de
l’activité agricole : respect de
l’environnement, conditions d’élevage,
provenance du produit… Et que la
dimension sociale en est presque
totalement absente.
Si bien qu’un producteur peut, par
exemple, être labellisé « bio » et
faire travailler ses salariés dans des
conditions déplorables. Très peu de
labels, en effet, prennent en compte les
conditions de travail, le dialogue
social ou les rémunérations.
Le
socle commun RSE proposé par la CFTC,
lui, serait global. Mais ce n’est pas
tout. Pierre Jardon souhaite aussi que
les produits labellisés ne soient pas réservés,
à l’instar des produits « bio »,
aux consommateurs les plus fortunés.
C’est pourquoi il propose qu’ils
soient soutenus par des avantages
fiscaux, comme par exemple une TVA réduite. |
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Une
expérimentation par la Plateforme RSE ?
La
Plateforme RSE a fait cet été un appel
à candidature auprès des PME pour
l’expérimentation de labels RSE, par
secteur d’activité, donc notamment
dans l’agriculture. Initiative
soutenue par la confédération CFTC.
Cette plate-forme, attachée au Premier
Ministre, produit des avis et
recommandations concernant la «
responsabilité sociétale des
entreprises » (RSE). Y participent,
notamment, les partenaires sociaux, dont
la CFTC, représentée par Geoffroy de
Vienne.
La
CFTC Agriculture voit cette expérimentation
comme un apport pour déterminer les
critères d’une labellisation RSE. La
réflexion a déjà commencé dans
l’un des quatorze ateliers des états
généraux. Et pourrait se poursuivre
au-delà, au sein d’un groupe de
travail pérenne qui reste à créer.
C’est en tout cas ce qu’a demandé
la CFTC au ministère de l’Agriculture |
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La
CFTC demande qu’on investisse dans le
capital humain
Outre
le label « agriculture responsable »,
la CFTC, présente dans tous les
ateliers, demande aussi que les
agriculteurs soient accompagnés dans
les évolutions, en cours et à venir,
que sont les transitions écologique et
numérique et le développement des
circuits courts. Elle réclame à cette
fin des études qui mesurent les impacts
de ces changements sur l’emploi, les
compétences, les conditions de travail,
l’environnement et la santé.
Cela afin d’investir en conséquence
dans le capital humain :
l’enseignement agricole, la formation
professionnelle et l’amélioration des
conditions de travail.
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