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Le salaire minimum est passé,
au 1er juillet, de 9,22 à 9,40 euro brut horaire soit 1
425,67 euro pour 35 heures hebdomadaire (* Décret
n°2012-828 du 28 juin 2012, Journal officiel du 29).
Il augmente donc de +
2 %,
dont 0,6 point accordé au titre du coup de pouce.
Une augmentation
symbolique, pour la CFTC, au regard des attentes
suscitées autour de la promesse de campagne de François
Hollande. Mais le coup de pouce est bien là, après six
ans sans. Et le gouvernement promet que les modalités de
fixation seront bientôt révisées « pour plus de
justice ». Le sujet sera abordé lors de la conférence
sociale des 9 et 10 juillet. La CFTC fera en sorte que
cette révision s’accompagne d’une réflexion sur la
politique globale des salaires. Pour que tous les salariés
gagnent en pouvoir d’achat.
Des négociations dans
les branches professionnelles vont maintenant s’ouvrir
pour que cette revalorisation soit prise en compte. Aujourd’hui,
2,5 millions de travailleurs sont payés au Smic,
soit un salarié sur dix. Le patronat a trois mois pour
ouvrir les discussions. Depuis mars 2012, en, effet, après
chaque réévaluation du Smic, c’est le délai qui leur
est accordé (article 44 de la Loi Warsmann sur la
simplification du droit). Si rien n'est fait, les
organisations syndicales peuvent demander leur ouverture
dans les quinze jours.
Cette négociation est
particulièrement attendue dans les branches dont le
premier coefficient de leur grille est en dessous du Smic
– elles étaient encore 26 sur 175 dans ce cas en juin
dernier.
En janvier dernier, le
Smic avait été revalorisé mécaniquement de 0,3% au
titre du reliquat d’inflation de fin d’année.
Prochaine revalorisation du salaire minimum en janvier
2013.
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