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projet
de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) Une
lueur d'espoir |
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Les
députés ont adopté en première lecture, le 2
novembre, le projet de loi de financement de la Sécurité
sociale (PLFSS) 2012. La veille, la commission des
Affaires sociales du Sénat rejetait le texte, et
quelques jours encore plus tôt, le ministre du Travail
abandonnait l’idée du nouveau mode de calcul des
indemnités journalières (IJ). Faut-il y voir un signe
d’espoir ? Peut-être.
Concernant
les IJ, le nouveau mode de calcul, que la CFTC avait dénoncé
avec fermeté, serait pour l’heure abandonné.
L’indemnité touchée par les salariés en cas d’arrêt
maladie ou de congé maternité serait ainsi toujours
calculé sur la base de 50 % du salaire brut (et non sur
la base de 60 % du salaire net !). Du moins si l’on en
croit Xavier Bertrand qui a annoncé vouloir revoir sa
copie. Une autre mesure (à rendement équivalent) a été
avancée : elle consisterait à instaurer un quatrième
jour de carence en cas d’arrêt maladie, au lieu de
trois actuellement. Autrement dit, ôter un jour
d’indemnisation ! Une mesure très pénalisante pour
les malades, déjà lourdement mis à contribution via
la taxe sur les complémentaires santé.
Les
sénateurs, qui examinent le texte jusqu’au 10
novembre, comptent précisément annuler cette taxe entérinée
dans la loi rectificative des finances 2011. Ils
auraient également prévu de supprimer les franchises
sur les médicaments. Pour combler le manque à gagner,
le forfait social serait relevé de plus de 2 points et
les exonérations de charges sur les heures sup définitivement
supprimées, et non simplement rabotées.
De
bonnes nouvelles (ou promesses) donc pour la CFTC, qui
reste toutefois extrêmement attentive à ce que de
nouvelles mesures défavorables aux salariés ne soient
introduites dans la nouvelle mouture du texte.
D’autant qu’entre temps le PIB a été revu à la
baisse (-0,75 points). Ce qui signifie qu’il va encore
manquer près d’1,5 milliard d’euros économies pour
boucler le PLFSS. La CFTC en profitera pour
rappeler ses propositions qui, contrairement au texte de
loi, ne sont elles pas caduques !
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