Les
citoyens ont été fidèles au poste. Prés de deux millions
d’entre eux ont participé à la votation citoyenne organisée
tout au long de la semaine passée. Ils ont agi en conscience en déposant
un bulletin dans les urnes placées sur les marchés et devant les
bureaux de poste. Et le verdict est sans appel: 90% des votants
ont dit “non”.
Pour
le comité national “contre la privatisation de La Poste pour un
débat public et un référendum sur le service public postal”,
auquel s’est joint la CFTC, le message exprimé est clair.
L’appel
pour La Poste du nom du site Internet (www.appelpourlaposte.fr
) qui accueille et fédère les comités départementaux a
visiblement été entendu.
Ces
citoyens ont ainsi exprimé leur attachement à un vrai service
public postal. Ils sont sensibles à la non-remise en cause de la
distribution du courrier à domicile, sa gratuité sur tout le
territoire et sa fréquence de distribution.
Ils
ont pris conscience de l’impact social des futures fermetures de
bureaux de poste dans les communes rurales et celles de moins de 4
000 habitants, ou dans les quartiers périphériques d’agglomération.
Ils ne veulent pas non plus de tarifs et des prestations
(postales) plus chers, comme à chaque privatisation.
Ils sont toujours attachés à ce qu’un seul et même service
public soit rendu à tous et en particulier, à nos aînés, aux
Rmistes, aux personnes isolées, qui ne peuvent se déplacer ou
qui n’ont pas accès à un réseau de transport en commun.
Les sénateurs
qui seront les premiers à se prononcer (à partir du 2
novembre) sur le projet de loi réformant le statut de la Poste
connaissent aujourd’hui l’avis de ceux qu’ils représentent.
Une
autre journée nationale de mobilisation, faisant suite à celle
du 22 septembre, n’est pas exclue si le message ne passe pas
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