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Dans
son communiqué du 02 juin, la Confédération CFTC annonce qu’elle
ne se joint pas à la journée d’actions et de manifestations du
17 juin sur la remise en cause des 35h00 et des retraites, lancée
à l’appel de la CFDT et de la CGT.
Le
lendemain 18 juin, le Conseil des Ministres examinera le projet de
loi sur la démocratie sociale, transposant la " position
commune " signée par la CFDT, la CGT, le MEDEF et la
CGPME.
Le
Gouvernement veut faire passer en force dans ce texte, outre de
nouvelles règles de représentativité syndicale en France visant
à terme la bipolarisation, une remise en cause des 35h. Ce texte
donnerait la primauté aux accords d’entreprises sur la Loi et les
accords de branche.
Les
organisations syndicales de salariés signataires de la
" position commune ", pressées de voir l’adoption
des nouveaux critères de représentativité, sont prises à leur
propre piège. Elles cherchent maintenant à se rattraper en
transformant en action contre la remise en cause des 35h, une
journée de mobilisation prévue à l’origine pour défendre notre
système de retraite. Dans
la Fonction publique, la CFTC n’a pas signé l’accord sur la
représentativité et le dialogue social. Va-t-on voir aussi les 35
heures remises en cause dans la fonction publique ?
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La CFTC
sur les 35 heures
dénonce
cette remise en cause des 35 h et ne veut pas d’une nouvelle
dégradation des conditions de travail.
