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Les
financiers plongent, l'Etat paie, les salariés trinquent: la CFTC
veut changer les rôles.
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Lors de
son congrès d'octobre 2008 à Strasbourg, la CFTC, syndicat de la
contestation responsable et de la construction sociale, proposera des
orientations micro et macro économiques.
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La
faillite de l'ultralibéralisme est sa trahison des grands principes :
les gens qui décident (chefs de grandes entreprises, traders...) ne
prennent aucun risque. Ceux qui prennent tous les risques (salariés,
clients, contribuables...) ne prennent pas de décisions. C'est le
monde à l'envers.
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La CFTC
entend remettre les pendules à l'heure et l'heure presse. Plus
personne ne peut croire la fable des marchés qui s'autorégulent dans
le sens de la prospérité ... et de la justice.
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La
CFTC veut redonner prise à la démocratie sur l'économie par des
autorités de régulation nationale, européenne et mondiale.
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Aujourd'hui
il est possible de repérer et contrôler les flux financiers et de
s'attaquer aux paradis fiscaux. Les salariés doivent être pris en
compte grâce à leur participation dans les orientations des
entreprises car la participation n'est pas que pécuniaire.
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Davantage
de solidarité! Et la vraie! Pas celle qui sauve les plus riches par
la contribution des pauvres et des modestes.
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La CFTC
avance, dans son rapport d'orientation 2008, l'idée d'une traçabilité
sociale et écologique des produits pour que, par leurs choix d'achats
en toute transparence, les consommateurs puissent faire pression sur
l'économie et les entreprises.
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Il
n'est pas indécent de parler de pouvoir d'achat des salaires, au
moment où l'on vante le pouvoir des banques à se vendre quand elles
ne valent plus rien.
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Par
Jacques Voisin |
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Président |
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