Nous avions criblé les sujets de questions :
l’organisation des futures directions, la création du SIP, les
liens avec les autres structures, etc.
Force est de constater que ce n’était
pas l’ambition de tout le monde.
La problématique que nous portons, concerne le
devenir professionnel et humain de chacune et chacun d’entre
vous.
L’exercice proposé par l’administration,
peu clair au départ, s’est ouvert en cours de séance, et s’il
reste très imparfait, nous étions prêts à soumettre à l’administration
les questions légitimes que vous vous posez.
La CFTC veut porter les inquiétudes en amont
de la réforme : nous ne voulons pas en laissant pourrir
le dialogue social, participer à la constitution d’une
administration qui, construite sur des bases approuvées par la
seule administration, ne répondra pas aux attentes légitimes.
Ne pas livrer la bataille de la concertation,
pour ensuite, crier au scandale et à l’ignominie, est
peut-être une tactique, mais dont le passé récent nous apprend
à quel point elle est nuisible.
Dire ce qu’on pense et tenter d’infléchir
les options de l’administration qui ne nous plairaient pas,
ce n’est pas faire de la cogestion, mais agir pour que l’avenir
de chacune et chacun d’entre vous soit le sujet numéro 1 de
ces réunions.
Après tout, être syndicaliste, c’est
bien défendre et améliorer votre vie au travail : les
autres postures sont respectables, mais font le jeu d’une
administration qui ainsi peut faire ce qu’elle veut et
détricoter vos droits et garanties.
La CFTC fera ce qui est en son pouvoir pour
ne pas laisser se construire la nouvelle administration sur les
seules propositions de l’administration, car personne n’y a
intérêt.