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L’allongement
de la durée d’activité, le recul de l’âge
du départ à la retraite, des conditions de vie
aggravées (transports, stress...), les
diminutions d’effectifs, la recherche de
productivité , d’économies, la numérisation
à marche forcée précarisent de nombreux
seniors (Les agents anciens ont débuté avant l’émergence
de l’informatique individuelle et des
portables).
Ils
doivent donc bénéficier, sous condition de
volontariat, de mécanismes adaptés pour
faciliter cette fin de carrière. Volontariat
car nous ne sommes pas égaux devant les
conséquences du vieillissement: maladies,
accidents sociaux, métiers exercés
(pénibilité), agissent sur notre
employabilité au-delà de 60 ans et l’âge
moyen de vie en bonne santé est inférieur à l’âge
de départ.
Tous
les outils doivent être déployés:
aménagement d’horaires, changement d’emplois,
formation, mobilité choisie …). La retraite
progressive doit être un nouveau droit, il
faudra en discuter les modalités. Elle devrait
bénéficier aux agents nés avant 1975.
La
décote (système actuel) est un obstacle au
départ d’agents fatigués et lassés, elle
devrait pouvoir être aménagée. Le temps
partiel devrait être « bonussé », le
télétravail favorisé.
Sur
ce dossier, le bien commun doit être recherché
pour une gestion plus humaine des ressources
humaines.
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