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Le
Premier ministre a présenté le 3
septembre France Relance, le plan de
relance de 100 milliards d’euros promis
par le gouvernement. Ce plan doit
permettre à la fois la sauvegarde et la
transformation de l’économie et de
l’emploi.
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« Nous attendions que ce plan soit ciblé, équilibré,
conditionné, qu’il prépare aux métiers de
demain, au monde d’après ». Cyril
Chabanier, Président de la CFTC, exprimait
ainsi les attentes de la CFTC sur les
antennes de RCF. Le plan présenté par
le gouvernement semble répondre aux attentes
de la CFTC, du moins dans sa philosophie
d’ensemble. Toutefois dans le détail on
peut regretter un plan pas assez :
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Équilibré : Certes le plan préconise un équilibre entre
les régions (outremer compris), entre les
entreprises puisqu’il viendra en aide aux TPE,
aux PME, aux ETI comme à leurs sous-traitants.
Toutefois l’équilibre entre une politique de
l’offre favorisant les entreprises et une
hausse du pouvoir d’achat permettant une
consommation des ménages, n’y est pas. Le
plan annoncé semble quasi-exclusivement axé
vers les entreprises. La CFTC le regrette. Elles
sont certes les pourvoyeuses d’emplois, mais
elles ont aussi besoin de la consommation des ménages,
consommation qui ne peut reposer que sur la «
confiance ».
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Ciblé : Les entreprises, par ailleurs, doivent aussi être
l’objet d’un ciblage. On ne peut pas aider
de la même manière une entreprise en bonne
santé, et une autre dont les résultats ont été
grevés par le covid.
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Conditionné : « France Relance » pâtit du manque
d’obligation pour les entreprises qui bénéficieront
d’aides. La CFTC demande que la première
condition pour obtenir des aides soit la création
effective d’emplois, ou à minima le maintien
de l’emploi. Cela semble un prérequis logique
puisqu’il s’agit de l’objectif affiché du
plan.
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Enfin, si la CFTC ne peut que souscrire à
l’idée générale du plan, à la
transformation de l’économie via les
transitions numérique et écologique, elle est
déçue que cette ambition ne s’accompagne pas
de la montée en compétences des travailleurs.
« C’est
le niveau de qualification qui fait la prospérité
et le dynamisme d’une nation » a
déclaré en introduction Jean Castex. Dans ce
cas, pourquoi ne dépenser qu’1% du budget du
plan pour cet objectif ?
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