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Les commerces dans le collimateur
Ils sont les premiers visés par cette obligation du port du masque.
En cause, le relâchement trop important de
certains clients, encouragé par une
cacophonie des règles d'un magasin à
l'autre. Selon le gérant, on peut entrer sans
masque ou pas. Or le risque est réel. Dans
les centres commerciaux, l'air climatisé est
recyclé souvent en interne sans grand apport
d'air neuf, cela favorise la propagation du
virus .
Pour éviter ce comportement « erratique » entre magasins, souligné
par Emmanuel Macron lui-même lors de son
intervention télévisée du 14 Juillet, ce
sera donc port du masque partout et pour tous,
que ce soit dans un supermarché ou l'échoppe
d'à côté. Certains groupes comme Super U
n'ont d'ailleurs pas attendu : depuis jeudi,
on ne rentre plus dans les supermarchés de
cette enseigne sans masque...
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Les
halls fréquentés également visés
Il
n'existe pas de définition précise de ce
qu'est un lieu clos, mais si la volonté est
de cibler tout endroit impliquant une
promiscuité immédiate, en clair les zones à
fort passage, les spécialistes s'attendent à
ce que le décret se base sur ce que
l'administration répertorie comme étant un
ERP (établissement recevant du public). Les
halls de gare, mais aussi les salles d'attente
d'hôtels, les accueils d'immeuble, les parcs
de stationnement couvert, devraient passer à
l'obligation du port du masque, de même que
les amphis d'universités.
Pour
les cinémas, c'est moins clair. Depuis leur réouverture
le 22 juin, ils doivent déjà faire respecter
des mesures de distanciation sociale entre les
spectateurs. Le masque y est obligatoire dans
les halls et lors des déplacements, mais pas
durant la séance. Faut-il aller plus loin ?
Il faut en tout cas des règles
harmonisées, lisibles et compréhensibles par
tous, sans quoi les gens n'adhéreront
pas.
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Y
aura-t-il une sanction ?
Le
président de la République ne l'a pas précisé.
Jean Castex pas plus. Dans le bus comme dans
le métro ou dans le train, l'amende est de
135 euros. C'est aussi le montant qui a été
fixé par le préfet de la Mayenne, où l'épidémie
galope et où on incite la population à se
faire tester, dans les villes où le masque
est désormais obligatoire. Le montant
officiel, sur tout le territoire, sera-t-il
identique ? Pour l'instant, ce n'est pas
encore précisé. Un peu partout à l'étranger,
le non-respect du port du masque est lui aussi
sanctionné. En Belgique, il en coûte 250
euros. En Angleterre, ce sera bientôt 110
euros dès lors qu'on est surpris à faire ses
courses à visage découvert.
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Et
au bureau ?
Bas
les masques, ce sera où, hormis le domicile ?
Les entreprises et administrations ne sont pas
concernées par le décret à venir. A elles
de gérer « au cas par cas, en fonction des
situations », a expliqué Jean Castex. Mais
cela ne signifie pas que les contraintes ne
vont pas être renforcées. En général, dans
les entreprises et administrations, il sera
obligatoire de le porter lors des réunions ou
si la distanciation d'au moins un mètre ne
peut pas être respectée. Les protocoles
sanitaires vont être enrichis de nouvelles
recommandations selon les activités, a averti
le Premier ministre au Sénat.
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