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Emmanuel
Macron a demandé au Premier
ministre de présenter un
plan dans les 15 jours afin de préparer
la sortie du confinement, à partir du 11
mai. Le gouvernement s’est mis au
travail, mais pour l’instant on en est
encore au stade des questions. Et, il y en
a beaucoup….
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Au
lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron
mardi, le gouvernement s'est mis au travail.
Chargé de présenter d'ici quinze jours
"le plan de l'après 11 mai",
Edouard Philippe a demandé, lors d’une
première réunion en visio-conférence
consacrée à la sortie du confinement, à
tous les ministres présents de
lui faire remonter très rapidement
toutes les questions qui se posent.
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Elles
sont nombreuses, innombrables.
La question des tests et de leur nombre fait
par exemple partie des interrogations. Il faut
un système d’information capable de
centraliser les résultats et de connecter
tous les laboratoires pour être capable d’évaluer
la circulation du virus. |
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La
question des transports est aussi au cœur des
discussions.
A Paris notamment, combien de bus et de métros
pourront circuler dès le 11 mai et les jours
suivants ? Pour tenter de savoir combien de
Parisiens vont demeurer en télétravail ou
confinés, le ministère des Transports fait
appel à des outils de modélisation. Notre
premier gros sujet, explique-t-on dans
l’entourage du secrétaire d’Etat au
Transport, c’est le nettoyage et la désinfection
et d’éviter ensuite que les voyageurs ne
s’agglutinent. |
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Déplacements
et reprise de l'activité économique
Au ministère
de l’Intérieur, on évoque un exercice d’imagination mais qui repose sur des situations très
opérationnelles. Par
exemple, faudra-t-il moduler la circulation
entre la France et les pays voisins ? Mettre
ceux qui arrivent d’Espagne, d’Italie ou
d’Allemagne en quarantaine ? Limiter les déplacements
des Français dans ces pays ?
Et
puis, comment les entreprises peuvent-elles
reprendre leur activité ? A Bercy, par
exemple, on juge que les guides de bonne
conduite, établis pour les secteurs économiques
qui n’ont pas été confinés, comme la
grande distribution, vont servir pour les
entreprises qui reprendront leur activité le
11 mai. Mais comment être sur que les salariés
seront bien protégés ? Le ministère étudie
avec attention la responsabilité civile et pénale
des chefs d’entreprise. |
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Les masques seront-ils obligatoires ?
Au ministère
de l’Education, on confirme que
les points sensibles remontent à Matignon.
Les syndicats réclament notamment que les
professeurs puissent porter un masque. Ce sera au Premier
ministre de trancher et de dire si c’est
utile ou pas,
répond-on dans l’entourage de Jean-Michel
Blanquer.
Sur la
question très sensible des masques pour les
Français, cela fait des semaines que la secrétaire
d’Etat Agnès Panier Runacher, qui en a la
responsabilité, tente d’augmenter la
production française. Son objectif est de
parvenir très rapidement à 10 millions de
masques par semaine. Des masques qui pourront
être lavés et réutilisés 20 fois. Reste à
trancher la question de qui en portera.
Lors de son
allocution, Emmanuel Macron soulignait que
l’Etat, en lien avec les maires, devrait
permettre à chaque Français de se procurer
un masque dès le 11 mai, mais mercredi 15
avril dans une interview accordée au journal Le
Point, le Chef de l'Etat
souligne qu’il ne recommande pas le port du
masque pour tous. La question des masques sera
de nouveau à l’ordre du jour de la
prochaine réunion sur le déconfinement qui
se tiendra dimanche 19 avril autour du Premier
ministre.
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