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Le
confinement sera bien levé le 15 décembre,
mais seulement pour être remplacé
par un couvre-feu. Celui-ci
commencera à 20 heures, et non
pas à 21 heures. Ce couvre-feu sera
strictement contrôlé avec des
possibilités de dérogation limitées,
a précisé le Premier ministre.
Concernant
la soirée du 31 décembre,
Jean Castex a recommandé de limiter
les rassemblements à six personnes.
Le couvre-feu commençant à 20 heures
sera appliqué.
Les
établissements recevant du public
dont la réouverture avait été
annoncée pour le 15 décembre
ne pourront finalement pas rouvrir
leurs portes avant trois semaines.
Cela concerne notamment les cinémas,
les salles de spectacles, de théâtre,
les musées les établissements
sportifs, salles de jeux ou de fêtes.
L’échéance du 20 janvier
est maintenue pour les autres établissements.
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La situation sanitaire s’est considérablement améliorée
au cours de ces dernières semaines,
mais elle marque le pas ces derniers
jours,
a commenté le Premier ministre. Nous
sommes sur une sorte de plateau :
le nombre de nouvelles
contaminations ne se réduit plus,
et tend même à augmenter,
a-t-il ajouté, estimant que ce phénomène
pouvait s’expliquer par l’allègement
des mesures de restriction, comme la
réouverture des commerces.
Nous n’atteindrons pas les 5.000 diagnostics par jour d’ici
le 15 décembre, a admis le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a également
avancé le facteur climatique pour
expliquer ce plateau. Un plateau qui
pourrait durer en raison de
l’hiver, selon le ministre. Les vacances et les fêtes de fin d’année vont augmenter nos contacts
sociaux. Le risque est que la deuxième
vague reparte dans les prochaines
semaines, a-t-il ajouté.
Alors que le nombre de nouveaux cas détectés chaque
jour semble atteindre un plateau
plus de deux fois supérieur à
l’objectif de 5.000 cas fixé par
Emmanuel Macron pour entrer dans la
phase 2 du déconfinement, l’exécutif
a beaucoup insisté sur ce seuil ces
derniers jours, semblant préparer
les esprits à un déconfinement
plus restrictif qu’envisagé.
Pour
éviter un 3eme
confinement, il faut associer
dépistage et accompagnement des cas
contacts. Si
le pic de 60.000 cas de la deuxième
vague, entre fin octobre et début
novembre, est loin, l’objectif
s’éloigne un peu plus chaque jour :
14.595 cas positifs ont été
enregistrés mercredi, soit le total
le plus élevé depuis le 25 novembre.
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