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Quinze
jours après l’allocution d’Emmanuel
Macron, le Premier ministre a fait un
point d’étape sur l’épidémie de
Covid-19, jeudi 12 novembre, aux côtés
des ministres de la Santé Olivier Véran,
de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, de
l’Économie Bruno Le Maire et du Travail
Élisabeth Borne. Les règles du
confinement sont maintenues pour au moins
15 jours.
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Rendez-vous
dans quinze jours. Comme c’était
pressenti, l’exécutif a opté pour le statu
quo après un nouveau Conseil
de défense, ce jeudi 12
novembre. Pas de nouvelles restrictions,
donc, mais pas d’assouplissement du confinement entamé
le 30 octobre, a martelé Jean
Castex devant les
journalistes. Voici ce que l'on peut retenir
de la conférence de presse du Premier
ministre sur l’épidémie de Covid-19 en
France.
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Davantage de lits en réanimation.
Emmanuel
Macron l’avait promis dans son
allocution du 28 octobre : «
Tous les quinze jours, nous ferons le
point sur l’évolution de l’épidémie.
» Jean Castex a donc
tiré le bilan des deux dernières
semaines. «
Face à une deuxième vague épidémique
extrêmement forte »,
avec plus de 10.000 décès ces deux
derniers mois et 400 à 500 décès
quotidiens ces derniers jours, le
Premier ministre a dit vouloir éviter «
le drame de la prise en charge dégradée,
comme nous pouvons l’observer, par
exemple en Italie depuis quelques jours
». Le chef du
gouvernement a évoqué «
une hospitalisation toutes les trente
secondes et une admission en réanimation
toutes les trois minutes » dans
les hôpitaux. «
Un décès sur quatre est dû au Covid
», a-t-il affirmé.
« Nous nous sommes préparés au cours
des derniers mois pour faire face à une
vague de grande ampleur »,
a ajouté Jean Castex. 1.360 lits de réanimation
ont été «
armés » ces deux
dernières semaines.
« Ne nous y trompons pas, l’ennemi
n’est pas l’État ni le
gouvernement, c’est le virus »,
a lancé le Premier ministre.
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Une stratégie qui commence à payer
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Nous constatons que l’évolution du
nombre de nouvelles contaminations
s’est ralentie depuis une semaine »,
note Jean Castex. L’épidémie de
coronavirus semble régresser, car «
le R0 est passé en dessous de 1 pour se
situer entre 0,8 et 0,9 ».«
Cette tendance est récente, donc
fragile. Nous ne voyons pas encore
l’impact de cette évolution sur les
hospitalisations, alors que c’est
fondamentalement notre objectif. » Ce qui
fait dire au Premier ministre que sa «
stratégie de confinement semble
produire les premiers effets attendus même
si nous devons rester prudents ».
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Les commerces non-essentiels restent
fermés
La décision a été
prise à l’issue du Conseil
de défense : « Il serait
irresponsable de lever ou d’alléger le
dispositif dès maintenant. Nous avons
donc décidé de maintenir inchangé, au
moins pour les quinze prochains jours, les
règles du confinement », a annoncé Jean
Castex.Cela signifie notamment que bars,
restaurants, salles de sport, bibliothèques,
théâtres, musées et commerces «
non-essentiels » vont rester fermés.
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Pas d’allègement avant le 1er décembre
Les premières
mesures d’allègement du confinement
n’interviendront pas avant le 1er décembre
et ne concerneront que les commerces «
non-essentiels » – avec protocole
sanitaire renforcé -, mais pas les bars
ni les restaurants ni les salles de sport «
où les risques de contamination sont par
nature plus élevés » selon
le chef du gouvernement.
Si
la situation continuait à s’améliorer,
bar, restaurants et salles de sport
resteraient fermés au-delà du 1er décembre,
donc.
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Un Noël pas comme les autres
Quid des
fêtes de Noël ? L’objectif du
gouvernement, selon Jean Castex, est «
de pouvoir permettre un nouvel allègement
au moment des vacances de Noël afin que
les Français puissent passer des fêtes
de fin d’année en famille. Mais
celles-ci ne pourront pas se tenir de la même
manière que d’habitude. On pourra bien
sûr retrouver les siens, mais il ne
serait pas raisonnable d’espérer
pouvoir organiser une grande fête à
plusieurs dizaines de personnes, notamment
pour le réveillon du 31 décembre. »…
Pour le Premier ministre, il est «
un peu tôt » pour réserver
son billet de train pour les fêtes.
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Un crédit d’impôt pour les loyers
des commerçants
C’est
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie,
qui l’a annoncé : le gouvernement va
mettre en place un dispositif pour les
commerçants fermés qui ont du mal à
payer leur loyer. Il se traduira par «
un crédit d’impôt de 50 % du montant
du loyer abandonné pour tous les
bailleurs qui renoncent au loyer du mois
de novembre ».
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Droits prolongés pour les chômeurs
en fin de droits
Autre
annonce de ce jeudi 12 novembre, le
gouvernement va prolonger les dispositifs
de chômage partiel «
qui ont permis depuis le printemps, de
sauver des emplois et de préserver le
pouvoir », dixit Jean
Castex. «
Pour ceux qui ont perdu leur emploi au
cours des derniers mois, et notamment pour
les demandeurs d’emploi qui arrivent en
fin de droits, tout doit être fait pour
éviter le risque de basculer dans la précarité.
C’est pourquoi j’ai demandé à la
ministre du Travail de proposer aux
partenaires sociaux (réunis
dans l’après-midi) de
reconduire le dispositif de prolongation
exceptionnelle des droits à
l’assurance chômage pour les chômeurs
qui sont aujourd’hui en fin de droits et
le temps du confinement. »
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Confinement : contrôles renforcés
Gérald
Darmanin a passé le message aux policiers
et aux gendarmes. Les contrôles de
respect du confinement vont être renforcés,
notamment à Paris et en Ile-de-France.
Depuis le 30 octobre, «
les forces de gendarmerie ont procédé à
près de 580.000 contrôles qui ont donné
lieu à 88.455 verbalisations, dont
environ 300 concernent l’ouverture irrégulière
d’établissements recevant du public »,
selon Jean Castex.
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1.600 emplois étudiants créés
Les cours se
poursuivent en distanciel à l’université,
où des emplois jeunes vont être créés,
a annoncé le Premier ministre : «
Chacune des 800 cités universitaires de
France va disposer de deux référents étudiants
qui viendront renforcer le travail des
Crous, notamment pour accompagner les étudiants
de première année et les étudiants les
plus en difficulté. Ce sont près de 1
600 emplois étudiants qui seront ainsi créés
sur les mois de novembre, décembre et
janvier. »
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