"Le
monde n'appartient ni aux mous, ni aux tièdes, ni aux pusillanimes.
Il appartient à ceux, qui résolus à rester debout, savent faire preuve de la
qualité sans doute la plus rare de l'espèce humaine, le courage..."
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Nous
avons tous été scandalisés par la photo de cet
enfant noyé, échoué sur une plage. Cette
image restera probablement à jamais gravée
dans nos mémoires. Tout doit être mis en
œuvre pour que pareil scandale ne se
reproduise plus jamais. Nous ne pouvons rester indifférents,
autant collectivement qu’individuellement,
à la souffrance de ces enfants, de ces femmes
et de ces hommes obligés de quitter leur
pays.
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La
communauté internationale a l’obligation de
répondre à ces migrants qui n’ont pour
seule perspective que celle d’être victimes
de la guerre dans leur pays ou de vivre loin
de leurs racines, quitte pour cela à braver
les intempéries, la faim et le froid... Un
droit d’asile et des structures doivent
être mis en place afin de les accueillir et
de mettre un terme à l’activité des
passeurs, véritables exploiteurs de la
misère humaine. Il appartient aussi à nos
gouvernants de mettre fin, dans le cadre du
droit international, à ces guerres qui
ensanglantent le Proche-Orient.
La
crainte, exprimée par certains, de voir ces
êtres humains s’installer en Europe ne doit
pas guider notre action. Les événements de
ces derniers jours doivent nous renforcer dans
les valeurs que prône la CFTC : solidarité,
humanité et fraternité. Ensemble, en
fonction de nos possibilités, nous pouvons
nous tourner vers les associations
humanitaires afin de les aider à offrir à
ces personnes des produits de première
nécessité. Ou tout simplement témoigner de
notre amitié et apporter notre soutien à
tous ces migrants.
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